BERNARD HINAULT MET LE COU À LA CRITIQUE DE TADEJ POGACAR AVEC UNE DÉCLARATION DE RETOUR VIRALE
Bernard Hinault défend Tadej Pogacar : regard sur l’éternelle bataille du cyclisme contre le doute
Bernard Hinault, figure marquante du monde du cyclisme avec cinq victoires sur le Tour de France à son actif, n’a jamais hésité à s’exprimer. Récemment,
Pogacar, prodigieux cycliste slovène et champion en titre du Tour de France, est sous surveillance pour ses performances exceptionnelles, notamment son ascension record sur le Plateau de Beille. Hinault, dans une chronique de Ouest France, a exprimé sa frustration face aux doutes omniprésents entourant les réalisations de Pogacar, suggérant qu’un tel scepticisme pourrait ne pas être aussi prononcé si Pogacar était français.
“Pourquoi on exprime toujours des doutes ? Arrêtons de se poser tout le temps des questions ! C’est ridicule… On en a la preuve ?” Les propos de Hinault reflètent non seulement une exaspération mais aussi une défense de la légitimité de Pogacar au milieu d’un sport hanté par son passé de dopage.
La prestation sur le Plateau de Beille, où Pogacar et d’autres prétendants ont pulvérisé le record de Marco Pantani, a intensifié ces doutes. Geraint Thomas, lui-même un coureur chevronné, a qualifié ces chiffres de “dingues”, soulignant les niveaux de performance sans précédent observés dans le peloton d’aujourd’hui.
Hinault, s’appuyant sur ses propres expériences de domination au cours de l’âge d’or du cyclisme, comprend la pression et la surveillance qui accompagnent le succès. Il reconnaît que les cyclistes modernes comme Pogacar repoussent les limites de ce qui était autrefois considéré comme possible, notamment en termes de prouesses en escalade.
“À mon époque, nous avons fait ce qu’il fallait pour gagner, et Pogacar fait exactement cela”, a déclaré sans détour Hinault, soulignant la poursuite incessante de la victoire dans un sport où chaque avantage, légitime ou perçu, est scruté.
Cependant, la défense de Pogacar par Hinault ne consiste pas seulement à maintenir ses réalisations ; c’est aussi un appel à repenser la façon dont nous percevons et jugeons les athlètes de différentes nationalités. Le spectre des allégations de dopage plane sur le cyclisme, et les remarques de Hinault soulignent un désir d’équité et de respect dans l’évaluation des performances, quelle que soit la nationalité.
Pourtant, le scepticisme persiste, alimenté par les enquêtes en cours et les rumeurs au sein de la communauté cycliste sur les nouvelles méthodes d’amélioration des performances. Les récentes révélations concernant la réinhalation de monoxyde de carbone n’ont fait qu’ajouter à la complexité du débat, soulevant des questions sur les limites des avancées technologiques et physiologiques dans ce sport.
Alors que le Tour de France et d’autres Grands Tours continuent de captiver le public mondial, la bataille contre le doute reste un récit durable. Pour des athlètes comme Pogacar, qui réécrivent le livre des records et remettent en question les normes de longue date, naviguer dans ce paysage nécessite non seulement de la force physique, mais aussi du courage mental sur fond de scepticisme.
En fin de compte, même si la défense de Tadej Pogacar par Bernard Hinault ne fait peut-être pas taire tous les sceptiques, elle rappelle les complexités inhérentes au cyclisme d’élite et la nécessité d’un examen équilibré. À mesure que le sport évolue, notre compréhension de ce qui constitue la véritable grandeur en selle doit également évoluer.
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