Nils Politt, dans un podcast, parle mal de Tadej Pogacar et de l’équipe UAE Team Emirates, car il a mis sur liste noire les coureurs qui ne sont pas amis de l’équipe.
La récente apparition de Nils Politt dans le podcast Schlag & Fertig a permis de jeter un regard révélateur sur le fonctionnement interne de l’équipe UAE Team Emirates pendant le Tour de France.
Ses commentaires ont mis en lumière la formidable performance de Tadej Pogačar et la dynamique interne unique de l’équipe, notamment son approche de la compétition et de la stratégie d’équipe.
Les remarques de Politt sur les relations de Pogačar avec d’autres coureurs de haut niveau ont été particulièrement frappantes. Selon Politt, Pogačar et Remco Evenepoel partagent une camaraderie qui contraste fortement avec les interactions plus réservées entre Pogačar et Jonas Vingegaard.
« Tadej et Remco s’apprécient, sur et hors du vélo », a expliqué Politt. « Ils sont amis, ce qui n’est pas le cas de Vingegaard
Le podcast a également révélé des détails intrigants sur la dynamique interne de l’équipe, notamment une « liste noire » de coureurs qui ne sont pas favorisés par UAE Team Emirates. « Dans le peloton, vous avez des amis et des coureurs que vous n’appréciez pas beaucoup.
Dans notre bus d’équipe, il y a aussi une liste de coureurs qui sont des amis et une liste noire », a révélé Politt. Bien que cette liste ne puisse pas expliquer directement la tactique de l’équipe, elle laisse entrevoir la dynamique personnelle qui influence leurs décisions stratégiques.
Pendant le Tour, d’autres équipes ont souvent exprimé leur frustration face au manque d’opportunités d’échappées, un sentiment qui était particulièrement palpable lorsque UAE Team Emirates a dominé les victoires d’étape. Les six victoires d’étape de Pogačar, dont les deux arrivées au sommet des Pyrénées, ont démontré sa forme exceptionnelle.
Cependant, Politt a noté qu’il y avait un effort intentionnel pour donner aux autres coureurs une certaine liberté, en particulier lors de la 20e étape. Malgré cela, le contrôle de l’équipe sur l’échappée a été maintenu, ce qui a conduit à une bataille stratégique dans la montée finale.
Politt a raconté un cas précis lors de la 20e étape : « L’équipe voulait gagner là-bas, mais Tadej a dit le matin dans le bus : « Nous avons déjà gagné quatre étapes. Si nous gagnons celle-ci aussi, ils vont se fâcher contre nous. » Finalement, l’étape s’est transformée en une bataille pour le classement général, avec Jonas Vingegaard attaquant agressivement mais ne recevant aucune clémence de la part de Pogačar.
« Je lui ai dit que si tu peux gagner une étape, tu devrais le faire. Tadej a hésité, alors nous avons envoyé Marc Soler devant. Mais l’équipe d’Evenepoel a fermé la porte. Je pense sincèrement que Tadej l’aurait laissé gagner s’ils avaient été devant ensemble, mais il n’y a aucune pitié pour Vingegaard. »
Politt a également évoqué les défis de la course avec Pogačar, soulignant la détermination inébranlable du Slovène. « Avec Tadej, on ne peut pas élaborer de stratégie.
On élabore un plan, mais sur le vélo, il veut que tu ailles encore plus vite », a-t-il déclaré. Malgré la pression, Politt a parfois réussi à modérer le rythme de Pogačar, même si ses meilleurs efforts n’ont pas suffi à égaler la performance historique du Slovène sur le Plateau de Beille.
Les performances extraordinaires de Pogačar, notamment ses performances en puissance dépassant les records précédents, reflètent les progrès de la technologie et de l’entraînement. Politt a souligné l’évolution de l’équipement et les procédures de test rigoureuses : « Le fait que Tadej soit allé quelques minutes plus vite que Pantani, on ne peut plus vraiment comparer ça.
Nos vélos pèsent maintenant 6,8 kilos, à l’époque ils pesaient 9 kilos. Tout notre équipement est testé pour garantir qu’il est le plus rapide. »
L’approche méticuleuse de l’équipement et les contrôles antidopage constants soulignent l’ère moderne du cyclisme professionnel. « Nous devons être disponibles pour les contrôles antidopage littéralement toute la journée, et sur le Tour, Tadej a été contrôlé tous les jours et parfois même deux fois par jour », a noté Politt. Ce suivi rigoureux reflète les normes élevées et la surveillance du monde du cyclisme d’aujourd’hui.
Les réflexions de Politt offrent un aperçu fascinant des complexités du succès de l’équipe UAE Team Emirates et des relations dynamiques au sein du peloton.
Ses commentaires révèlent non seulement le sens stratégique de l’équipe, mais aussi les nuances personnelles qui influencent son approche de la course et de la compétition.
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